18.
ВЕЛИКОМ ВЕЗИРУ
Цетиње, 14.
децембра 1863.
Височанство,
Његова
екселенција Омар Фези-паша предао ми је приликом нашег скорог састанка у
Острогу сабљу коју ми је Ваше Височанство извољело послати, чиме је мени
учињена особито велика част, а предао ми је тако исто веома ласкаво писмо,
датирано 1. јула.
Ја сам много
ганут овим високим одликовањем и ласкавим ријечима које се налазе у попратном
писму. У жељи да достојно одговорим на повјерењу које Висока Порта има у
погледу мојих осјећања, саопштио сам мојим поданицима да од данас престају у
потпуности све распре које су нас у прошлости дијелиле.
Међутим, узимам
слободу напоменути Вашем Височанству колико би било пожељно да комисија, која
има у дужност да отпочне овој рад у мјесецу априлу, свој рад да отпочне раније.
Излазећи у сусрет овој нашој жељи, Ваше Височанство даће и још једном нови
доказ његове добре воље.
Изволите.. .
Књаз Црне Горе
122.
AU GRAND VEZIR
(Великом везиру)
16. octobre 1879 (?)
Je m' empreses de répondre au télégramme que V. A. vent de
m'Adresser en date «du 21/9 cour-anlt lau islujet du repatriement de certains
musulmans des districts d'Antivari et de Dulcigno qui ont dû quitter leur
foyers pendant la guerre. Permettez moi d'observer à V. A. qu'il ne s'agit pas
iai de simples réfugiés comme Vous le croyez d'après les rapports que Vs avez
reçus, mais bien des gens appartenant à la population civile, prises les armes
à la main et renvoyées par l'autorité militaire monténégrine hors des lignes de
notre occupation à la suite des capitulations ou bien comme mesure de punition.
Sans entrer cependant dans tous ces détails je prie V. A. de prendre en
considération que le sort de ces individus adnai que beaucoup d'autres
malentendus qui rendent aujourd'hui la situation de ce pays précaire et
anormale ne peuvent être réglés qu'au moyen d'une entante avec la S. Porte,
entente qui aurait permis de régler simultanément toutes les questions
inséparables du rétablissement définitif de l'état de paix conformément aux
stipulations du traité de Berlin. — Nous ne pouvons pas entrer dans l'exécution
de certaiens clauses de ce traité en laissant en suspens ou dans l'incertitude
les autres qui sont en même tems les plus essentielles. Je viens donc de
nouveau prier V. A. d'entre dans l'ordre d'idées indiquer par mon télégramme du 30
août/11 sept, dernier. Une fois les clauses principales du traité exécutées et
la situation militaire réglé par le retrait simul-tafné ides deux étaits se
(trouvant itaujauiris a'u delà ,des frontières respectives, ce qui fait durer
encore l'état des choses crée par la guerre; le règlement du sort des réfugiés
en sera la conséquence naturelle. La S. Porte a raison de compter dans ce cas
sur mes sentiments de justice, car pour ce qui me concerne il sera pleinement
fait droit à tout propriétaire du territoire annexé. Je prie encore une fois V.
A. de vouloir terminer avant tout la question de la remise au Monténégro du
camp fortifié de Podgoritza — Spouge qui aura pour conséquence imédiate la
retraite des troupes monténégrines dans leurs nouvelles frontières. — Ensuite
une commission mixte aurait pu examiner et résoudre, sans être distraite par
des questions ardues qui existent à présent, le sort des réfugiés, la remise
des prisonniers et les autres détails.
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